Lettre Une, Souveraine des mondes souterrains, douce vibration envoûtante et sereine, aux ramifications des sources de solitude. Douceur de la rose enclose, enfouie aux tréfonds de la matrice de feu.

Homme debout, en marche, dansant, marchant vers son destin d’Etre libre de sa Foi. Je suis, libre de l’envie de vivre selon mon cœur, selon la rose qui fleurit en mon cœur. Principe de l’homme libre d’avancer dans son chemin vrai,

Principe de Paix et de Lumière, dans le centre historique de la cité de Paix et de Lumière de mon coeur, Principe d’être libre de son choix divin, Principe du choix de la joie dans le cœur libre de l’Humanité.

Temple, toit ineffable de la vie souterraine et sereine. Juste demeure où l’éternel s’abreuve d’éternel en son sein en vigueur. Rigueur de son sceptre, Papesse de l’ivresse au Livre tu, né du Silence au tu qui tue. Nouvelle papauté féminine et gracile, pleine de Grâce et de Bonté, symbole et baie toute à la Foi. Matrice de feu, brasier ardent de la flamme du dedans. Écaille de Beauté

parsemant le monde de sa clarté en mystère de l’ombre et de l’onde… de Bonté. Vibration en vague de Foi intime et secrète au cœur de la matière, pierre-cave de l’artère de l’univers, en perpétuel devenir. Bercail tapi dans l’île aux vertes ramures de la connaissance en soi, naissant de l’inconnu qu’on accueille sans peur qu’il nous blesse ou qu’il nous tue.

Beith, à la fois Bête et Toit, abritant l’inconnu comme le connu, offrant asile au plus petit comme au plus grand, allant et venant en ondes tournoyantes de Foi muette, secrète et discrète, comme une simple maisonnette.

Porte impériale, Delta, fleuve se jetant à la mer. Ouverture des portes du cœur, ouverture vers une plus grande réalisation, porte ouverte sur un océan de possibles. Pouvoir de décision, de prise de position.

Affirmation d’une force qui était déjà là, qu’il faut savoir imposer, reconnaître comme telle. Entériner la vision juste, prendre position par rapport à cette vision. Avoir la structure pour soutenir la prise de position qui va entériner la vision.

Matérialisation, concrétisation de la vision, par la prise de position ferme et concrète. Stabilisation d’une prise de conscience, prise de pouvoir par la force tranquille de la stabilité. Daleth, Lettre de l’empereur, de l’aigle qui connaît le Delta car sa vision est juste.

Oiseau des îles, pont entre l’orient et l’occident de mon être. Lettre, pont et pilier à la fois, Foi du ternaire, impériale oie royale, posée à terre, prête à l’envol. Grue bienveillante, impératrice,

Cygne - signe traversant le ciel, d’un vol lourd et puissant, générant le mouvement d’aller de l’avant sans peur de mourir de soif chemin faisant. Pont suspendu dans le vide, force du chameau qui contient en ses glandes les réserves nécessaires lui permettant de gérer

son éprouvante traversée, sans crainte de manquer. Guimel, bienveillante, assurance du Pont bâti par l’Éternel pour le Nouveau en Elle contenu.

Juste équilibre du tout en retour au Tout. Matrice de feu en retour au vaste univers en soi. Pleine mer Juste de foi juste. Reine de justice rétablissant les équilibres sur la terre. Barrière en coraux créant une retenue de divine Bonté.

Détentrice des clés de l’équilibre de l’univers. Souche de l’arbre en foi aux racines de mère, aux racines de terre éternelle, entendant la voix venant du cœur du tout. Mère-ferme arrivant tout droit de la planète dire au savoir-terre, au savoir faire.

Heith la rétablisseuse de Justice sur la terre, tout droit venue de la maitrise des Lois éternelles. Couronnement juste de la reine-mer de Justice en soi. Accomplissement de la juste Bonté rétablissant les moindres déséquilibres, réouvrant les barrages fermés par l’injustice de la mauvaise foi au cœur de l’humanité.

Ô Arbre, ô Connaissance, tu me retiens dans tes mâchoires acérées, tu me ferres, tu me fais plier genou en terre, pour t’accueillir, pour te recevoir en mon sein d’airain. Tu aimantes mes pas à ceux de mon amant, qu’il le sache ou pas, tu me donnes à entendre ce que le visible cache, tu me donnes à voir

ce que l’aveugle entend, tu me donnes à recevoir ce que le ciel a prévu pour moi si je prends le temps de m’arrêter à l’écouter. Si je suis à la fois Arbre et de marbre, comme cette Pierre dure et tendre à la fois qui sait contenir tous les secrets d’une vie accomplie et à venir. Tu ferres lourdement mon sabot, moi cheval en marche dont le handicap me rendra

plus fort et plus leste encore pour dévier tous les pièges de ma destinée. Et le son de mes pas résonne dans la poussière du chemin… Kabbala, kabbala, kabbala…

Poisson devenu Verseau, Lettre de la Tempérance et de la profondeur abyssale des eaux engendrant le Nouveau des eaux du passage vers la délivrance de l’humanité encore retenue dans ses mondes inférieurs. Vessie devenue lanterne, Lettre du partage des eaux, Lettre de la délivrance de tant de siècles amers.

Traversée du désert et sortie de l’esclavage, Noun qui nous mène sur l’autre rive, la rive neuve de l’humanité prête au Nouveau, au renouveau de la nouvelle Ère, de l’ère de la nouvelle Ève, celle qui sait trouver l’eau en plein désert,

celle qui sait retrouver le chemin des sources profondes de joie pour l’humanité en marche. Simple retour aux sources, au cœur du Silence du désert faisant jaillir un océan de tendresse en Elle.

Belle inconnue s’invitant nuitamment, furtivement, fil d’argent aux reflets lunaires, danse androgyne de l’une aux deux visages, de l’Un au Deux unifié, unis l’un et lune en terme de Beauté parfaite et équilibrée. Rondeur diffuse d’une réflexion de Beauté argentée et pauvre à la fois. Légèreté de son pas dansé, voilé, nimbé, auréolé de lumière lunaire.

Harpon, scorpion interstellaire relié au fil invisible de la volonté suprême, guide silencieux, puissant intermédiaire entre l’Homme et les cieux. Passerelle incontournable entre moi et l’Eternel, seul satellite fiable pour les vraies communications, celles-là, télépathiques et non pas téléphoniques.

Reine de l’illusion, me conduisant au vrai pouvoir qui est invisible, me donnant enfin les moyens de sortir de mes illusions. Reine des mers imaginaires, créée pour réinventer le réel, pour me guider vers le nouveau, vers la Nouvelle Ère de la nouvelle Ève Messianique et androgyne.

Lettre constante et inconstante à la Foi(s) Sperme, tétard, liant éternel et volatil. Crochet de l’hameçon lancé par l’Éternel pour réveiller l’amoureux qui sommeille en chaque être. Être maître de son cœur en écoutant les sons des harmonies célestes tout droit venues du centre de son cœur.

Digne et noble épée du Verbe, Zayin tranchante et sifflante dans l’air réordonné par la sagesse de la maîtrise et du discernement. Gestion de ces forces contraires qui s’affrontent en ton cœur purifié par le sang nouveau de l’alliance de feu au chariot, au char céleste en volée de cloches, annonçant l’apocalypse en marche vers l’arche d’alliance.

Arc bandant sa flèche, sifflant sa course, lacérant l’air de son arc-en-ciel sur la terre nouvelle, régénérée par le cycle en base sept du sceptre divin, lancé en flèche dans le cœur de l’humanité enfin prête à accueillir son Aura d’éternité en Elle - en ailes -

Épée osant sortir de son fourreau afin de nommer l’innommable de la beauté en marche vers l’amour enfin dévoilé dans le cœur de l’humanité, en chemin vers sa Vérité.