Œil divin, juste vision des choses. Je suis d’yeux - je suis Dieu - au cœur de la matière devenue divine. Troisième œil faisant accéder à la vision de l’œil divin. Maison d’yeux dans une tête d’homme-dieu, maison-dieu dans un corps d’homme d’yeux, d’oreilles et de cœur, chez nous pour voir, il suffit d’écouter son cœur.

L’oreille écoute le cœur qui finit par voir… et tout le reste suit, et si cette Loi n’est pas respectée, tout s’effondre, tout s’écroule afin d’être en mesure de reconstruire après le grand vent de la tempête… et puis de nouveau, il suffit de s’accorder à son cœur afin de voir… le réel, qui est plus fait d’invisible que de visible.

Destruction des illusions par le retour à la source pure de la vision tout droit venue de l’écoute de son cœur pur et clair, comme une source limpide au cœur de soi.

Hé, Lettre du souffle Vital, originel, Lettre simple et douce, Soufflée par le divin pour donner vie à l’homme. Lui rappelant que sans Elle, il ne pourrait exister. Hé, la douce, fenêtre ouverte sur l’éternel qui pénètre ainsi la matière-corps inspirant, expirant, apportant dans chaque maison sur la terre, le vent du mystère et de la vie.

Pape de douce bonté et de sérénité. Souveraineté de sa principauté, pont vivant entre ciel et terre. Émetteur-récepteur de nouvelles fréquences vibratoires, indispensables à l’homme Nouveau, devenu guide spirituel pour lui-même, sans chercher à convertir autrui. Simplement il est. Puissance de son aide, de son magnétisme naturel intégrant les cinq éléments de sa Nature.

Poumon entre ciel et terre, niché dans le corps de l’homme pour lui rappeler à chaque inspir, à chaque expir, la nature divine de son souffle, dont il ne fait qu’être traversé et qu’il lui suffit de rendre grâce pour ce miracle sans cesse renouvelé.

Antenne dorée, tendue, suspendue, adorée serpentine d’airain pendue aux vibrations brillantes et éclatantes aux couleurs de boutons d’or, de jonquilles et de genêts parfumant mon âme d’une claire volonté d’aller où mon cœur me porte sans crainte des chemins escarpés aux obscures parois qui parfois m’égratignent le cœur et noircissent mes ongles de douleur.

Douceur du sel de cet éclat de cet état caché en ton cœur. Aiguillon sacré qui m’enseigne l’Arbre ses couleurs, ses odeurs et ses racines aux ramifications célestes. Jaune soleil chantant son éclat de rire altier rayonnant Sa splendeur.

Interminable chant de mon Ame s’abreuvant à la source éclatante de Lumière, venant du centre de ton Chœur Seigneur.

Verte vibration ouverte, fiancée en offrande à l’univers infini, offerte aux vents nus du mystère et de la vie. Verte offrande en accord parfait à l’universelle Beauté en Elle. Matrice de Vibration génératrice d’ions positifs ou négatifs c’est selon. Tentatrice Universelle, Accoucheuse d’univers, Mère-Nacelle, que Noé jamais ne fabriqua, seule il la trouva en lui.

Pastorale symphonie exaltant la verdeur du ciment du renouveau. chelle infinie tendue sur l’infini en soi. Verte toile en toile d’oubli, ouverte aux vents dévastateurs du courage et de l’oubli. Faux de la mort-renaissance, de la naissance du jour en soi, de cette source de joie, au cœur de soi. Matrice de verte flamme, offerte au jeu du feu qui lèche et caresse la grotte sacrée du mystère.

Vie infinie entoilée d’ennui, Tortue, Araignée faisant naître et renaître la toile du destin absolu, fière et riche du désir de vivre, sur cette Nacelle aux eaux vertes, infinies et magmatiques de l’Amour de l’Homme. Humanité de prière, à la droite du Père. Génuflexion, Adoubement de l’Humanité, s’agenouillant à terre avec humilité.

Lumière de la folie du Verbe tout droit sortie de la Bouche, de l’utérus de la vierge, de l’étoile, de celle qui enfante le verbe divin. Ce Verbe incarné qu’elle accueille dans sa maison, Beith, qu’elle contient en elle, faisant un nid douillet à ce Verbe sacré fait chair, devenu cher à l’humanité tout entière, pouvant s’incarner dans le ventre de chaque être, prêt à l’accueillir en son sein.

Puissance de cette naissance de la vérité dans chaque foyer, engendrant la liberté, réveillant le libre arbitre de chaque être libre d’être libre de son chant de Vérité, du chant de la Vérité de son cœur, qui ne peut s’empêcher de jaillir par l’utérus, par la bouche de la Sainte Femme celle qui est autre, car elle n’accepte pas le mensonge.

Cette Femme tout droit venue de la planète Dire, qui apprend à l’Homme de la planète Taire à mieux dire la vérité de son cœur, pour guérir de toutes ces maladies qui le rongent, transformant ainsi toutes les malédictions en Bénédictions, tous les mal-dire en bien-dire, tout simplement.

Illumination, flamboiement, accord aux arcanes Majeurs des racines enfouies en terreaux d’enfance, qui sous-tendent les mondes visibles et invisibles. Noyau double, Nez et Langue de feu à la fois, soulevant la fange, soutenant la gangue, élevant la Langue.

Grenade égrenée, épelée, Annonciation du plan pourpre, tout droit venue du viol de la vierge. Ange annonçant la parole juste venue des profondeurs de la terre, cœur de pierre chaude, brûlante, incandescente. Lave volcanique des mondes célestes, geiser solaire, intemporel.

Fil invisible reliant les mondes telluriques et éthériques. Vibration pourpre du plan de la Rose enclose, dictant le Livre Saint. Accueil du Simple Verbe incarné au cœur de la rose immaculée. Solaire conception engendrant l’univers cellulaire du sang pur et vainqueur de l’humanité régénérée.

Ode à la Joie, pour l’Humanité choisie par Dieu, élue pour l’esprit de Joie, céleste et terrestre. Clameur rayonnant la jubilation de l’élection du Roi, de l’érection du Soi accueillant la Joie d’être Roi.

Tête couronnée aux sons des trompettes clamant le jugement de la Joie sur la terre devenue nouvelle. Clameur réelle et solaire, pénétrante et criante de Vérité. Orgasme libérant la justice de la joie, venant du cœur de soi, du centre de la joie en soi.

Beauté du diable, Samekh la passionnée, envoûtante obsédante, lancinante, tournoyante. Beauté en vibration absolue et secrète, Etoile de Beauté à la symbolique parfaite “ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour former ensemble le miracle d’une seule chose”.

Samekh est comme une étoile qui m’offre son appui qui me soutient au cœur de l’épreuve, au cœur du tout en l’homme. Elle éclaire au reflet de ses rayons lumineux, le microcosme de l’homme. Miroir du divin au cœur de la matière. Vision de la Lumière de Dieu en reflet dans le noir miroir, me renvoyant mon image.

Sentiment d’éternité arrivant d’un regard jeté dans le miroir de l’espace et du temps. Éternité, intemporalité en perpétuel devenir, Présence du divin dans le ventre de l’homme. Passion et puissance en reflet au miroir de l’homme revêtu de sa nudité en Elle.

Impériale beauté lovée, le monde de sa grâce et de sa beauté, dansant, tournoyant vers le ternaire. Trinité en elle- en ailes- envoûtante et céleste, flamme-femme au foyer, aux trois pétales de rosée perlant sa danse éternelle et sacrée.

Matrice de feu, brasier ardent de la flamme du dedans. Pont sur l’infini aux arches en alliance se transformant en fontaine de feu. Dense clarté de Lumière aux sons sacrés du Mystère en retour aux sources de la vibration une et ternaire à la Foi(s).

Grâce et Beauté venant irradier son brasier sur la Terre. Envoûtement de l’hymen au ternaire engendrant le Un. Unité en ailes de Lumière, Trinité incandescente du Un.

Je suis ce que je suis, Fontaine jaillissant de la vallée close aux couleurs d’émeraude. Force pure énigmatique, magmatique, jaillissant du centre de la terre. Pèlerin en marche solitaire et solaire vers la folie pure de son destin. Errance sublime de ce Fou

libéré des contraintes du jugement et de la culpabilité. Ici, nous ne sommes pas dans la misère du luxe, nous sommes dans la richesse de la pauvreté, la seule vraie richesse en racines de Beauté, née de l’indicible Vérité. Retour aux sources primordiales en Elle, messagère de l’essentiel. Tav en croix, en choix d’aurore azurée.

Signe et marque du divin en l’homme libre. Mystère dévoilé du Texte Sacré. Univers, microcosme reflet du macrocosme révélé en l’homme, des symboles nés de l’analogie, unique clé de la nature.

Escargot, prince des poètes à la bave céleste laissant éternelle sa trace derrière lui. Brillance de ce ruban de l’alchimie savante faisant surgir l’or de la boue d’un geste d’humilité. Connecté par ses antennes souples et mobiles, il sait rentrer dans sa douce et dure coquille de solitude aimée, amie, et fertile de joie en Soi.

Teith, Lettre troublante d’humilité, de fragile douceur et de forte fragilité. Vortex envoûtant de l’évolution en elle-même. Spirale dansant sa danse lente et calme au creux de l’alcôve, de la cellule du moine envoûté de sa propre solitude céleste et solaire, terrestre et lunaire à la Foi(s).

Hermite aux reins solides, travaillant le pur dans son alambic caché aux regards des non-initiés. Repère de Lumière au cœur de la cité des ténèbres. Lumignon caché, éclairant les abysses du cœur, afin de transmettre au mieux la connaissance cachée qui ne peut être communiquée à qui n’est initié “nul ne pénètre ici s’il n’est géomètre”.

Larme, tourbillon, goutte de rosée, laiteuse et perlée. Yod la simplissime, la claire, la limpide. Lettre innocente, initiatrice, inspiratrice. Roue qui tourne vers la fortune de la résonance fraîche et pure qui coule et danse en retour aux sources. Clarté du chant pur, rossignol minuscule caché dans le grand Arbre de la Connaissance, perlant son chant si gai, si coloré, contenant en lui les 7 degrés de la joie.

Perçant le mystère de la puissance du subtil, de l’énergie montante de l’infiniment petit, engendré par sa graine de Beauté et de Bonté sur la terre fertilisée par son chant. Larme de joie fécondant l’univers, tout droit descendue de la voie lactée ensommeillée.

Principe un et multiple de la sagesse surgie des lignes de la main, enrichi de la connaissance des dix commandements aux doigts de l’Arbre en majesté. Van séparant le grain de l’ivraie, semant sur la terre fécondée, la nouvelle graine de Bonté et de Beauté capable d’engendrer le renouveau de l’Humanité par la simple clarté de son innocence.